Publié dans Politique

Scrutin présidentiel - Une société civile, juge et partie !

Publié le jeudi, 16 novembre 2023
Scrutin présidentiel - Une société civile, juge et partie ! Photo d'illustration



Une partialité flagrante. Depuis le début des tensions politiques volontairement créées par le mouvement du collectif des candidats, la position de plusieurs organisations de la société civile à Madagascar était claire comme l’eau de roche. A se demander presque ce qu’attendaient ces organisations pour se convertir en partis politiques. Hier pendant le premier tour de l’élection présidentielle, l’attitude de certains leaders de cette même société civile ne manquait pas d’intriguer en se réjouissant ouvertement du faible taux de participation des électeurs dans certains bureaux de vote. Un geste ahurissant qui remet en question, une fois de plus, la crédibilité et la bonne foi de cette fameuse société civile.
D’un côté donc, ces organisations affichent leur position défavorable vis-à-vis du processus électoral, et d’autre part, elles se posent en observateurs électoraux. C’est par exemple le cas des organisations rassemblées au sein de la plate – forme « Safidy ». Force est de constater que par défaut, ou peut être dans l’unique but de justifier le financement qu’elles ont obtenu, ces organisations ont effectué des missions d’observation presque à contre – cœur. Quoi qu’il en soit, ces organisations ont volontairement fait abstraction de leur mission de sensibilisation des électeurs à aller aux urnes. L’on ne s’étonnera donc pas de la profusion des « conclusions négatives » qui vont s’ensuivre de cette soi – disant observation électorale menée par cette société civile.
La Rédaction

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff